Black Out sur les stoyaks

Photo Saga

Aujourd’hui : grande virée chez le suédois. C’est pas que les soldes m’ont ruinée (bon ok si un peu) mais c’est surtout que question robes sympas et «vas-y-que-je-t’imite-chloé-à-la-grande-époque» on n’a pas trouvé mieux. Je ne sais pas pourquoi, mais ma série d’exams m’a filée une boulimie de shopping à la Coubiak (et question rentabilité, h&m c’est mieux que l’avenue Montaigne donc ouai direction rue de Passy). Bref, je suis arrivée de suuuper bonne humeur dans le temple de la sape à petits prix et ma première impression fut : « c’est quoi ce truc » ou « what the hell is that » pour nos amis anglophones. Objet de ma déconfiture : une collection inexistante (en gros, nulle). Je dis pas ça pour faire snob loin de là, j’adddooore h&m autant que certaines blondes adorent Dior. Non là, je me suis vraiment, sincèrement, du fond du cœur, sentie mal…(dans le genre noyée)

J’avais la CB in fire, les mains musclées prêtes à tenir plein de cintres mais au bout d’une demi-heure j’avais juste 4 pauvres trucs qui se baladaient au bout de mes doigts. D’habitude c’est tellement la panique, la joie, l’extase la nouvelle collection, que pour me raisonner je dois recourir à « shot gun » avec mes copines pour ne pas tout acheter. Aujourd’hui toute seule dans le magasin j’ai joué à : " mets toi à quatre pattes des fois qu’il y aurait un truc bien par terre". Le pathétisme absolu.

Mais h&m c’est comme le casino, ou la roulette le lendemain tu peux gagner le jackpot. Alors demain, libérée de toutes contraintes juridiques je vais me lancer dans une chasse à la robe/blouse/flare dans l’uber h&m de Paris : le h&m Haussmann.

Ce soir j’ai écumé chaque site de magie blanche et croyez moi beaucoup de bougies et de papier de soie y sont passés : demain je vaincrai, demain je reviendrai avec des sacs.

Alors à demain !